Stilleven met chinoiserieën, 1907

Sur une table avec une nappe bleue se trouvent divers objets orientaux, dont des statuettes, des masques, un haut vase bleu avec un éventail dedans, une cruche verdâtre et un éventail blanc laiteux. En haut à gauche, un dessin oriental aux tons dominants de bleu, jaune et rouge foncé est accroché au mur. La boutique de souvenirs d'Ostende tenue par la mère d'Ensor a été une source d'inspiration importante pour l'artiste : les coquillages, masques de carnaval et autres curiosités reviennent sans cesse dans l'œuvre d'Ensor. Il y a, par exemple, plusieurs natures mortes avec des chinoiseries de sa main. Dans les salons officiels, l'artiste se heurte à plusieurs reprises à l'idéal classique de beauté, et son œuvre peut difficilement être classée dans un mouvement ou un style spécifique. En tant qu'artiste, il recherchait la félicité et attachait une grande importance à la signification sous-jacente du quotidien et ne tenait pas compte des règles de l'académie. L'artiste aimait se placer au centre en tant qu'innovateur durable des arts visuels et en tant qu'avant-gardiste franc.

• Cette œuvre fait partie de la principale collection du musée. Elle fait partie de l’inventaire de la donation de Jules et Irma Dhondt-Dhaenens dressé lors du conseil d’administration du 03.06.1967.