5ème Biennale de la Peinture
La Biennale de la Peinture est organisée tous les deux ans et vise à mettre en lumière un sujet en l’abordant d’un point de vue spécifique. Les trois musées régionaux du Pays de la Lys se basent sur leur propre collection pour la mise sur pied du projet tout en laissant la part belle à la peinture contemporaine.
Yoknapatawpha
“J’ai découvert que mon propre petit timbre-poste de terre natale valait la peine de l’écriture, que je ne vivrais jamais assez longtemps pour l’épuiser.” — William Faulkner
Cette édition se cristallisera sur l’opposition entre, d’une part, l’attrait de l’inconnu et de l’exotisme et, d’autre part, la certitude qu’offre l’environnement local.
Cette édition 2016 de la Biennale de la Peinture s’est vue attribuer le sous-titre quelque peu étrange de Yoknapatawpha . Ce nom a été emprunté à la province fictive de « Yoknapatawpha County » imaginée par l’auteur américain William Faulkner comme décor de la plupart de ses romans (ex. : The Sound and the Fury ou encore Absolom, Absolom !). Bien qu’inventée de toutes pièces, cette société présente des similitudes frappantes avec sa région natale, Lafayette City dans le Mississippi.
Au Musée Dhondt-Dhaenens, l’œuvre de deux artistes de la collection du musée – James Ensor et Albijn Van den Abeele – forme le point de départ d’un voyage artistique à la découverte d’une multitude d’artistes issus de différentes générations et contrées. Alors qu’Albijn Van den Abeele a toujours sublimé son environnement familier sur ses toiles, James Ensor aspirait à un monde qui lui était étranger.